Les initiants exigent des entreprises une probité exemplaire. Mais qu’en est-il de leur côté? Trois affaires récentes mettent en lumière des agissements tout sauf exemplaires. Contrairement aux entreprises, les ONG n’ont rien à craindre car l’initiative ne les concerne pas. L’incohérence est totale et doit inciter à refuser cette initiative extrême et inefficace.

Solidar accusé de mise en scène au Burkina Faso

Solidar aurait travesti la réalité dans son enquête sur le travail des enfants au Burkina Faso. Un chef de famille au Burkina Faso qui découvre que sa progéniture illustre un rapport de Solidar Suisse dénonçant le travail des enfants témoigne: « Quand ils sont arrivés, ils ont dit qu’ils allaient nous aider avec de l’argent. Ils ont demandé aux enfants de poser dans les champs. Nous pensions que c’était pour de la publicité pour notre coton ». Les journalistes burkinabés révèlent dans leur enquête que «les photos ont été montées de toute pièce, en échange on a promis aux parents de financer l’école»

Le Matin Dimanche / TdG : Solidar est accusée d’avoir mis en scène des bambins

Le WWF fortement soupçonné de couvrir des violations des droits de l’homme

le WWF, qui soutient l’initiative, se retrouve lui aussi au cœur d’un scandale. Des paramilitaires d’Afrique et d’Asie soutenus par l’organisation auraient commis des viols, torturé en masse et même tué. Les victimes seraient des braconniers, la population locale et des enfants. Alors que le scandale a éclaté au printemps 2019, le WWF a tout fait pour dissimuler les crimes. C’est la conclusion à laquelle sont parvenues les autorités américaines qui ont suspendu leurs financements au WWF pendant plus d’un an. Plus d’un an et demi après que les nombreuses et graves allégations ont été rendues publiques, l’enquête annoncée par le WWF n’a toujours pas abouti.

Le Temps: Les Etats-Unis réduisent leur aide au WWF
Blick: Le scandale du WWF est étouffé ! (en allemand)

Des décennies de pollution faussement attribuées à une société suisse

La région de Cerro de Pasco, au Pérou, regorge de ressources minérales. Une mine exploitée depuis plus de cent ans a gravement pollué la région et empoisonné ses habitants. La société Glencore, tête de turc des initiants, est entrée au capital de l’exploitant de la mine en 2004, la possède depuis 2017 et l’a revendue fin 2019. Cela n’empêche pas les initiants de tenter de nous faire croire que Glencore est responsable de décennies de négligences.

Manipulations et actions douteuses: les initiants ne se gênent pas
BlickLes initiants passent à l’offensive : leur campagne émotionnelle vise Glencore. Ils attaquent le géant des matières premières avec un « enfant empoisonné » (en allemand)

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